vendredi 23 septembre 2011

Ueli Steck: D'abord je grimpe, après je parle !

Avec une liste impressionnante de records de vitesse et de missions en solo, dont l'impressionnante ascension cette année de la Face Nord de l'Eiger en 2 heures 47 minutes et 33 secondes, l'alpiniste suisse Ueli Steck a gagné une place dans le cercle très fermé du Speed Climbing en lui donnant une toute nouvelle dimension.

Agé de 36 ans, il se dit vieux mais ses prochains objectifs prévus pour l'année prochaine prouvent le contraire… Nous avons passé quelque temps avec Ueli pour discuter brièvement avec lui de l'alpinisme de vitesse en général et de ce qu'il fallait faire (ou ne pas faire) pour pratiquer un tel sport.

L'homme n'est pas très bavard en temps normal. Il préfère laisser ses ascensions parler pour lui mais tout ce qui suit en dit long sur l'incroyable sportif.

Quand et comment avez vous commencé le Speed Climbing ? Qu'est ce que vous recherchiez ?

Dans les année 80, j'aimais beaucoup suivre les alpinistes français. Notamment, Christophe Profit qui a grimpé l'Eiger, le Cervin et Jorasse en 25 heures. Un nouveau style d'alpinisme était né et j'ai voulu faire la même chose. J'ai commencé en 2007 sur le Mont Eiger.

Votre entrainement a t'il évolué au fil des années ? Comment vous entrainez-vous ?

Je m'entraine toute l'année. Particulièrement en ce moment… Cela représente 1200 heures par an, avec beaucoup d'escalade (outdoor et indoor), de la course à pied. En hiver, je fais la même chose mais je rajoute le ski de fond.