Début janvier, Jon Griffith et Ueli Steck ce sont mesurés à la face nord du petit Dru. Une ascension par la Lesueur sur une seule journée, en hiver et en libre. Probablement une première...
Pour info, la voie Lesueur (ED, M8 +, 900m) fut ouverte par Pierre et Henri Lesueur en 1952.
Ci-dessous, la vidéo que Griffith a tourné pendant cette ascension.
Retrouvez les toutes dernières actu de Ueli sur Facebook ou sur Twitter.
La semaine dernière, l'émission Sport Mag diffusée sur Léman bleu, une chaine de la télévision Suisse, recevait Ueli Steck sur leur plateau pour une interview exclusive...
Avec une liste impressionnante de records de vitesse et de missions en solo, dont l'impressionnante ascension cette année de la Face Nord de l'Eiger en 2 heures 47 minutes et 33 secondes, l'alpiniste suisse Ueli Steck a gagné une place dans le cercle très fermé du Speed Climbing en lui donnant une toute nouvelle dimension.
Agé de 36 ans, il se dit vieux mais ses prochains objectifs prévus pour l'année prochaine prouvent le contraire… Nous avons passé quelque temps avec Ueli pour discuter brièvement avec lui de l'alpinisme de vitesse en général et de ce qu'il fallait faire (ou ne pas faire) pour pratiquer un tel sport.
L'homme n'est pas très bavard en temps normal. Il préfère laisser ses ascensions parler pour lui mais tout ce qui suit en dit long sur l'incroyable sportif.
Quand et comment avez vous commencé le Speed Climbing ? Qu'est ce que vous recherchiez ?
Dans les année 80, j'aimais beaucoup suivre les alpinistes français. Notamment, Christophe Profit qui a grimpé l'Eiger, le Cervin et Jorasse en 25 heures. Un nouveau style d'alpinisme était né et j'ai voulu faire la même chose. J'ai commencé en 2007 sur le Mont Eiger.
Votre entrainement a t'il évolué au fil des années ? Comment vous entrainez-vous ?
Je m'entraine toute l'année. Particulièrement en ce moment… Cela représente 1200 heures par an, avec beaucoup d'escalade (outdoor et indoor), de la course à pied. En hiver, je fais la même chose mais je rajoute le ski de fond.
Les trois derniers mois ont été très intenses. Je n'avais jamais fait, ni vécu une telle expérience. De l'alpinisme couronné de succès mais également des relations interpersonnelles. Nous avons tous vécu de très bons moments !
Immédiatement après l'Everest, j'ai tout de suite eu envie de remonter. J'avais un très bon feeling à 8500 m au dessus du niveau de la mer. Aujourd'hui, je suis en train de prendre quelques jours de repos à la maison et je me rend compte, que ne rien faire me fatigue encore plus. Aujourd'hui, j'aurais voulu aller courir sur mon Augstmatthorn (montagne Suisse). Il fait un bien meilleur temps dehors. Malheureusement, je suis encore trop fatigué. En regardant les derniers mois passés, je dirais que c'est plutôt normal. Et même prévisible…
Je dois maintenant me reposer, me calmer et revenir avec de nouvelles idées et une nouvelle motivation.
Plus de détails sur HimalayaSpeed.com
Retrouvez toute l'actualité de Ueli sur Facebook ou sur Twitter.
Source : uelisteck.ch
